Bonjour ! Nous sommes lundi !


Aujourd’hui, c’était la fête des héroïnes du quotidien, c’était la fête du métier le plus dur du Monde. Aujourd’hui, c’était la fête des « mamans ». (plus mignon que la fête des mèèèères, non !?)

Nous sommes nombreuses à s’être projetées dans ce rôle lorsque nous étions petites. Nous avons toutes – à un moment donné – joué à la « maman », cajolé des poupons tendrement, embrassé des nounours (et aussi fait de sévères remontrances à une poupée qui ne voulait pas manger proprement).

Nous avons toutes fantasmé ce statut, nous avons toutes imaginé la maman que nous voudrions être ou tout au moins, celle que nous ne voudrions pas être.

Nous avons toutes consciemment ou inconsciemment appris ce métier par anticipation en observant les mamans que nous avons rencontré tout au long de notre Vie… et en particulier la nôtre (lorsque nous avons eu cette chance).

Puis, un jour… un grand jour, un jour gravé à jamais dans notre mémoire et dans notre chairnous avons donné la Vie. Ce petit être a fait de nous ce que nous voulions être : une maman, un modèle, un guide, une muse. (oui, rassurez-moi, vous l’avez dit aussi le célèbre : ils « m’usent »…)(!)

Depuis ce jour, nous avons dû tout apprendre de ce métier… sans y être formée.

Plus je me suis documentée sur la parentalité… plus mes découvertes m’ont aidée à pratiquer ce métier de Maman. Je ne comprends pas que ce métier, de loin, le plus dur du monde (oui, on ne pense pas dans la demi-mesure à l’Odyssée) soit le seul sensé être instinctif, intuitif, celui qu’on apprend par mimétisme exclusivement.

Non, la maternité n’est pas forcément innée.
Non, une maman n’a pas la science infuse (je parle des mamans… mais pour les papas, c’est la même!)
Oui, les Enfants sont des êtres incroyablement fragiles et complexes.
Oui, ils méritent qu’on s’intéresse à eux et à leur fonctionnement, profondément.

Aujourd’hui, donc, en ce jour de la fête des Mamans, je ne regrette qu’une chose… que rien ne soit prévu, institutionnellement pour apprendre… à être Maman (et Papa aussi donc, pas de sexisme entre nous).

Heureusement, en 2020, à défaut d’avoir une formation « officielle », nous avons accès à l’information facilement. Les livres sur la parentalité s’accumulent sur les étagères des libraires, des découvertes en neurosciences expliquent « l’inexplicable » d’il y a quelques années, et des vidéos instructives pullulent sur la toile.

Je ne rêve que d’une chose… que chaque nouveau parent prenne conscience qu’il n’y a pas de raison que ce métier soit facile, qu’il n’y pas de raison que ce métier ne fonctionne qu’à l’instinct, qu’il n’y a pas de raison que ce métier soit (si) inné (que ça).

Je rêve que chaque parent se rende compte qu’un enfant mérite mieux que : « oui bah moi j’ai été élevé.e comme ça, et j’en suis pas mort.e ».

Bref. I have a dream that one day… (Martin Luther King, sors de ce corps !)

Prendre soin de nos enfants, c’est prendre soin des adultes qu’ils seront.
Prendre soin de nos enfants, c’est prendre soin du Futur.

Alors prenons soin du Futur ensemble!