La bienveillance a le vent en poupe ces dernières années. On entend ce mot régulièrement, un peu partout.

Dans le monde de l’éducation évidemment, mais pas seulement. Et c’est tant mieux.

Mais commençons par le commencement : qu’est-ce que la BIENVEILLANCE ?
(allez, allez, ça n’est pas parce qu’on est des adultes overbookés qu’il faut arrêter de réfléchir)

Qu’est-ce que la bienveillance avec mon enfant ? Qu’est-ce que la bienveillance au travail ? Qu’est-ce que la bienveillance avec mon/ma partenaire ? Qu’est-ce que la bienveillance avec un inconnu ?

Si j’osais, je vous demanderais d’arrêter de lire la suite de cet email, pour fermer les yeux et essayer d’en donner une définition.



(Ces points de suspension vous laissent le temps de faire ce petit exercice !)



J’ai une autre question pour vous.

La bienveillance des uns est-elle celle des autres ?

Je vous ai choisi une définition qui me paraît bien tournée :
« La bienveillance est la capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive. »

Waouh. Ça fait rêver, non ?

Pour ce qui est des synonymes (ah oui, on fait même un peu d’enrichissement de vocabulaire, c’est fou) : bonté, indulgence, cordialité, altruisme, mansuétude, sympathie.

Le terme est issu du latin : benevolens, qui signifie « vouloir du bien »

À bien y réfléchir, cette référence étymologique en guise de définition me plaît énormément.

Pourquoi ?

Parce qu’elle nous explique que la bienveillance n’est pas innée… puisque « vouloir », ça n’est pas nécessairement « pouvoir » !

Après une nuit bien pourrie à veiller sur un ou deux enfants au sommeil fantaisiste, une journée de travail chargée et une soirée en famille chronométrée pour coucher nos chers petits dans les temps… définitivement : « vouloir » être bienveillant, ça n’est pas forcément « pouvoir ».

Contrairement à une qualité donc, la bienveillance demande un effort individuel ; ce qui est une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle : la bienveillance est une disposition que je peux acquérir.

La mauvaise nouvelle : la bienveillance est une disposition que je vais devoir apprendre à développer.

BREF. C’est encore du boulot.  

Mais pas de panique ! Il y a des techniques pour accroître cette compétence, et on en parle de ci et de là, sur ce blog!

Bonne lecture!