Nous sommes mercredi : le « jour des enfants »!
Oui. Je sais ce que vous allez me dire. Avec le confinement, c’était un peu le « jour des enfants » tous les jours ces derniers mois mais bon… Un semblant de normalité refait laborieusement surface… et ça fait du bien, n’est-ce pas ?

Saviez-vous que jusqu’au début des années 70, le « jour des enfants », c’était le JEUDI ?!

Les choses évoluent pour TOUT et en tout temps. L’ÉDUCATION n’échappe pas à la règle et c’est tant mieux. Au vu des découvertes en neurosciences notamment, l’éducation autoritariste, l’éducation autoritaire ou même l’éducation dite traditionnelle n’ont plus tellement bonne presse.

Pourtant, certaines personnes ont facilement la rengaine du « c’était mieux avant » ou du sempiternel « les enfants obéissaient… à mon époque ! ».

On ne peut guère leur en vouloir.(même si parfois on a un peu envie de leur secouer le cocotier… ou de les museler) (euh… avec bienveillance bien sûr…).

Pour éviter des confrontations stériles, si votre entourage est aussi fermé et hermétique qu’une boîte de conserve à cette « nouvelle mode », il est de bon ton de réussir à faire preuve de BIENVEILLANCE (la fameuse…).

Vous pouvez donc tenter de faire entendre quelque chose qui pourrait ressembler à ceci :

« Non. Ça n’était pas « mieux avant ». C’était DIFFÉRENT. Chaque génération fait du mieux qu’elle peut dans un contexte temporel, culturel, scientifique et informatif donné. »

Ces quelques phrases relèvent d’une simple constatation. Il n’y a aucun jugement (contrairement au « mieux avant » d’ailleurs). Et on ne met ainsi pas d’huile sur le feu (même si ça nous brûle les lèvres…aïe).

En éducation, puisque c’est le sujet qui nous intéresse ici, des erreurs ont été faites dans le passé… et sont encore faites aujourd’hui.

« L’Obéissance » à tout prix ne rime pas avec éducation positive. Et « une bonne fessée, ça n’a jamais tué personne » pour calmer le « caprice » d’un enfant ne rime pas non plus avec l’éducation empathique.  Ça n’est ni intéressant, ni constructif. Ça ne l’a jamais été.

Si par le passé nous n’en n’avions pas franchement (et même scientifiquement) conscience, les découvertes dans le domaine de l’éducation (années 2000 et plus) ont montré les limites de ces termes et de ces pratiques.

Fort bien.

Est-ce à dire que l’éducation positive, bienveillante et empathique détient toutes les clés et ne fait pas d’erreur ? (vous avez 4h)

Ce serait, je crois, se mettre le doigt dans l’œil jusqu’au coude (mon Dieu, que ça doit faire mal).

Il n’y a aucune raison que la génération de jeunes parents que nous sommes, ne fassent pas d’erreurs.(Et oui. Vous la connaissez celle-là… « l’erreur est humaine »).

Mais s’accrocher au passé par principe et/ou reproduire des modèles d’éducation sans les remettre en question, c’est prendre le risque de se dire dans quelques années « si j’avais su… »

Bien sûr, d’autres découvertes d’ici plusieurs années vont sans doute nous en apprendre encore sur le développement de l’Enfant et sur les conséquences de ce que nous mettons aujourd’hui en place avec eux. Tant mieux. Apprenons ! Découvrons !

L’Éducation positive, bienveillante et empathique… c’est selon moi, PLUS qu’un courant d’éducation, c’est un état d’esprit. C’est la volonté de chercher, de comprendre, de s’améliorer, de se remettre en question… encore et toujours.


Ça n’est pas un sprint.
(ouf, je n’aime pas le sport)

C’est un marathon.
(mais… je n’aime pas le sport, j’ai dit !)

C’est le seul marathon que je cours avec plaisir et envie.