Toutes les bonnes choses ayant une fin, l’été finit toujours par disparaître au profit de l’automne… et nous voilà contraints de ressortir les mouchoirs, pour toute la famille.

Inévitablement, l’humidité et le froid s’installent… et avec ça, la panoplie des maladies qui finissent en « gite ».

Enfin, je dis ça… sauf quand on habite dans un pays qui ne partage pas notre schéma de saisonsévidemment. Je pense à l’Australie, pays cher à mon coeur… je pense aux Îles Fidji, où nous nous baignions pendant notre Tour du Monde il y a un an tout juste… et tant d’autres endroits encore.

Mais bref, revenons-en à notre sujet du jour(oui, Clémence, maintiens ton esprit sur notre cher territoire)

Je viens vous partager ici quelques astuces qui pourraient vous être utiles prochainement si vous avez des petits sous votre toit.

Il s’agit de voir ensemble comment faire pour leur apprendre à se moucher! (oh yeah)

Vous et moi connaissons l’importance de ce petit geste afin d’éviter des allers-retours – inutiles pour la plupart – chez le médecin. Et oui, en mouchant notre enfant, nous rebouchons le trou de la sécu(en effet, l’image de ces vases communicants est absolument délicieuse, n’est-ce pas?) 

Chez nous, le nez encombré/bouché a donné lieu quelques fois à des otites pour Apolline, ce qui nous a contraints (et c’est tant mieux) à y être très vigilants.

Lorsqu’ils sont tout-petits, on utilise généralement un mouche-bébé… ce qui fonctionne bien me dit-on dans l’oreillette. Nous n’en avons jamais utilisé, je ne pourrai donc pas vous partager notre expérience.

Nous avons toujours pratiqué des « lavements » avec du sérum physiologique. 

Mais qu’en est-il de l’étape du mouchoir – me direz-vous – complètement aspirer par ce sujet ragoutant…

Nos 3 loulous ont su se moucher assez tôt, si je crois ce que j’en lis. Aux alentours de 18 mois, ils avaient intégré la technique et nous pouvions compter là-dessus pour limiter les passages chez le docteur. Lorsque je dis qu’il savait se moucher, je devrais plutôt dire qu’ils savaient souffler par le nez à la demande… et nous nous chargions du mouchoir.

Notre technique?

Le mime XXL (oui j’invente des noms de technique).

J’entends par là, mimer les étapes en forçant le trait, comme un clown qui exagère sa gestuelle. Je ne parlais pas, je mimais seulement. 
– je remplis mes poumons en inspirant par la bouche.
– je ferme la bouche
– je souffle par le nez (j’associais un petit coup de tête en avant pour montrer qu’il fallait que ça sorte).

Souffler par le nez n’est pas inné, à nous de leur montrer comment expulser ces sécrétions nasales.

Je vous partage donc ici ce que j’ai lu sur le sujet. Lisez jusqu’au bout, je vous ai gardé le meilleur pour la fin. 

1. Avant toute chose, il faut savoir que le pré-requis est de savoir souffler volontairement par la bouche. Pour ce faire, une simple paille ou le jeu des bulles de savon vous permettrons de valider cette compétence avant de passer à la suivante. 

Gardez la paille sous le coude (enfin, non… c’est une expression, enfin vous voyez ce que je veux dire…) et continuez le petit cours de science-pratique pour passer à l’étape du « souffle par le nez ».

2. Faites-lui faire des bulles dans un verre d’eau. Puis, montrez lui que plus il souffle fort, plus les bulles sont grosses et nombreuses. Ainsi, il apprend à modifier l’intensité de son souffle.

3. Faites souffler votre enfant dans sa paille mais avec un doigt qui bouche l’extrémité (paille en inox, bambou…) ou bloquez la paille en la pinçant lorsqu’il fait des bulles (paille en plastique souple). Normalement, votre enfant va expirer automatiquement par le nez à cause de la pression de l’air dans la paille. Encore un peu d’entraînement et de patience et votre petit saura bientôt se moucher tout seul.

Pour finir, je vous propose 2 autres pratiques qui peuvent venir remplacer ou s’ajouter à ce qui vient d’être décrit.

Technique supplémentaire 1 : 

Je suis certaine que vous avez chez vous une flûte que vous avez cachée au dessus d’une armoire ou au fond d’un tiroir. Et bien c’est le moment de l’exhumer (!) pour jouer au « musicien du nez ». Oui, oui, vous avez bien compris, essayez de lui faire jouer du pipot par le nez, en lui faisant fermer la bouche préalablement pour lui donner une chance de produire un son. (à pratiquer avant que le rhume ne soit là… on ne sait jamais… des fois qu’il y arrive du premier coup…)

Technique supplémentaire 2 (the funny one):

Mettez un peu de farine sur une assiette, mettez vous à la hauteur de votre enfant et face à lui. Demandez-lui de souffler mais seulement avec son nez bien sûr. Vous pourrez aider votre enfant en lui faisant fermer la bouche avec votre main ou en exerçant une légère pression sur son menton. Le but pour lui? Vous transformer en clown en vous maquillant avec son souffle fariné! 

J’espère que ce message pourra aider certains d’entre vous?!

On se retrouve dans le prochain article, 
Prenez toujours soin de vous,
Et de leurs nez rouges.