Savoir s’arrêter avant de l’atteindre!

Aujourd’hui, après une bonne grasse matinée jusqu’à 10H47, je viens vous parler de l’ennemi n°1 de la bienveillance.

Je plaisaaaaaante.
Évidemment.

Je n’ai pas fait de grasse matinée ce matin… et la nuit a été interrompue par Ulysse qui pense toujours que c’est l’heure de boire son biberon quand il a un micro-réveil… en plein milieu de la nuit.

Bref. Vous voyez de quoi je parle.

Pour en revenir à notre sujet du jour… je voulais vous parler de ce qui m’empêche assurément d’être bienveillante avec mes enfants.(roulements de tambours…)

J’ai nommé : la FATIGUE.

La bienveillance requiert de l’entraînement et des efforts. Cela devient très difficile voire impossible de s’y tenir lorsque l’on est fatigué.e(je vous inclus hein… comme ça, je me sens moins seule)

Il y a des fatigues saines, comme la fatigue d’une bonne séance de sport. Celle-ci n’est pas à craindre. On la recherche parfois, on peut l’anticiper, on la sent arriver, on peut même la savourer. Elle nous fait nous sentir vivant.

Il y a aussi la fatigue d’une semaine de travail, qui est déjà moins « agréable ». Mais qui s’envolerait presque à la vue du weekend et de la perspective de bons moments en famille ou entre amis.

Et puis, il y a évidemment la fatigue « pure », celle liée au manque de sommeil… de qualité.

On a beau avoir fait une nuit de 8h, lorsqu’on est réveillée 2 fois par un jeune homme de 2 ans, qui a soif et 5 fois par une demoiselle de 6 ans qui fait des pics d’angoisse… peut-on vraiment appeler ça « dormir » ? (oui, je suis démasquée, c’est mon vécu des derniers jours)

Peut-être savez-vous que la privation de sommeil est une méthode de torture encore malheureusement utilisée dans certains pays. Elle ne laisse pas de séquelles sur le corps de la victime, mais permet de la faire agir contre son gré (fin de cette glauque digression).

À notre échelle de Parent, le manque de sommeil de qualité répété entraîne une modification de notre terrain émotif.

Des scientifiques de l’Université de Californie ont montré que les centres émotifs du cerveau étaient plus réactifs à hauteur de 60% quand on dort peu. Autrement dit : on pète plus facilement un plomb!

« Lorsqu’il manque de sommeil, le cerveau semble revenir à des circuits plus primitifs, en ce sens qu’il semble soudainement incapable de mettre certaines émotions en contexte afin de produire une réponse contrôlée et appropriée« .

Pour faire court : quand nous manquons de sommeil, nous ne sommes pas dans notre état norma sur le plan de nos émotions.

Un des défis de notre vie de Parent est de se connaître suffisamment pour pouvoir reconnaître nos signes de fatigue ET de les accepter… afin de se reposer, à temps.

Je vous donne l’exemple de mon cas personnel !? (ouiiiiiiii !) (merci pour votre entrain)

J’ai une sensibilité particulière en ce qui concerne le bruit. C’est un fait. Mais lorsque je suis fatiguée… même une conversation aux décibels « standard » me paraît difficile à supporter.

Ça n’est pas l’unique signe que je peux ressentir, mais c’en est un. C’est un indicateur que je dois prendre en compte.

Même en luttant, on finit toujours par perdre contre la fatigue… alors autant l’écouter au plus tôt!

Et vous ? Quel est votre signe le plus évident de fatigue ?