Nous sommes des MILLENIALS

Je me faisais cette réflexion sous la douche(oh punaise Clémence, est-on vraiment obligé de rentrer dans de tels détails…!?)

Oui, parce que vous avez remarqué à quel point ce moment est propice à la divagation de l’esprit et à la naissance des idées!?(quand vous n’avez pas 3 enfants qui viennent interrompre votre flot de pensées… je veux dire)

Et bien lors de ce dernier moment privilégié solitaire, je me disais qu’il était aussi intéressant que difficile de faire partie des Millenials… autrement nommés : la génération Y.

Vous connaissez le terme!?

Si vous êtes comme moi nés dans les années 80 ou au début des années 90!?

Big NEWS: vous êtes un membre de cette génération.

Je n’ai pas pour ambition de faire ici une thèse sur les caractéristiques de notre génération… (de rien)

Cependant, j’aimerais nous rebaptiser d’une façon qui sert mon propos du jour.

Nous sommes « la première génération qui sait ». 

Mais qui sait quoi!? me demanderez-vous.

Et bien, nous sommes – par exemple – les premiers à savoir tant de choses sur la Parentalité, sur le développement de l’enfant, sur la puissance du développement personnel… et tutti quanti.

Enfin, je devrais plutôt dire que nous sommes la première génération à avoir la possibilité d’accèder à tant d’informations sur tous ces domaines et d’en comprendre les enjeux(oui parce que ça n’intéresse pas tout le monde, I know)

Dans un sens, c’est absolumentfantastique de pouvoir faire des choix en pleine conscience

Et de l’autre… n’est-ce pas absolument éreintant de devoir faire tant de choix en pleine conscience!?

Ce serait tellement plus facile et simple (j’imagine)dene pas savoir… ou de s’en moquer comme de l’an 40. 

Reproduire un système est tellement plus simple et reposant.

Je veux partager maintenant un autre domaine où nous sommes AUSSI la première génération qui sait : la protection de l’environnement. 

Oui, SAVOIR n’a pas toujours du bon, si!?

Ne serait pas génial pour votre santé mentale de ne pas connaître l’état de notre planète!? Ne serait-ce pas génial de penser que tout va bien et de continuer à faire comme à la belle époque!? J’ai besoin / envie de quelque chose, j’achète, je consomme, je jette et je recommence.

Ne serait-ce pas jubilatoire de ne pas se poser de questions sur le packaging, sur la provenance, sur l’impact écologique de la fabrication, sur les conditions de travail de tous les êtres humains (…)  qui nous permettent de consommer.

Ce serait reposant… et en même temps… l’humanité irait encore davantage droit dans le mur. (oh bah c’est gai aujourd’hui, dis donc!)

Et bien figurez-vous que la parentalité, c’est de l’écologie : 

– Il faut accepter de ne pas réussir à mettre en place TOUT ce qu’on voudrait en un claquement de doigt.

– Il faut accepter que chaque amélioration dans notre noyau familial prend du temps à être implémentée.

– Il faut accepter que rien n’est jamais acquis et que, parfois, on redescend d’une marche.

– Il faut accepter que se tromper peut nous permettre d’apprendre plus vite.

– Il faut accepter que faire marche arrière n’est pas un échec, c’est reculer… puis mieux sauter.

– Il faut accepter d’avoir pris la mauvaise voie parfois et comprendre que cela fait parti du voyage, aussi.

– Il faut accepter que la culpabilité s’invite dans la partie et lui faire comprendre qu’elle n’a pas sa place puisqu’on fait de notre mieux.

– Il faut accepter de valoriser nos efforts et nos progrès.

– Il faut accepter de viser le sommet et savoir que le but… n’est finalement pas de l’atteindre!

Alors oui, nous, les Millenials… on sait beaucoup de choses mais cela peut nous mettre une forme de pression, une sorte d’urgence à réussir, à faire « bien », à faire « mieux ».

Alors je dis STOP!

N’oublions pas que tout ce PLUS, tout ce BONUS doit servir notre Bonheur en famille. (#pasderateaucourbouillonmerci)

Faisons simplement du mieux possible en pleine conscience : elle sera là, la victoire!

Et puis de toutes façons, imaginez, que ferions-nous si nous parvenions au sommet de la Parentalité!?

Et bien on fera la même chose qu’en balade… après avoir profité de la vue un moment… on finirait par redescendre! 

Alors restez bien accrochés dans la cordée, visez le sommet… et acceptez qu’il soit un mirage.